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Joseph et la différence dans la Bible

Joseph et la différence dans la Bible

Différence, transferts, symboles et jalousies

D’après le récit biblique, Joseph est le fils préféré de son père, Jacob.

Celui-ci reporte probablement sur leur aîné l’amour qu’il avait pour sa femme préférée Rachel. Celle-ci este effet morte à la naissance de Benjamin, leur deuxième fils. Cette préférence du père, manifesté par le cadeau d’une tunique multicolore à ses 17 ans, entraîne la jalousie des demi-frères de Joseph. D’autant que Joseph leur raconte, à la suite, les deux rêves qu’il a fait. Dans le premier, onze gerbes de blé s’inclinent une douzième, celle de de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles, le soleil, et la Lune, se prosternent devant Lui. Il n’est pas besoin d’être un savant pour les interpréter en représentation de sa suprématie. La jalousie de ses frères ne cesse de grandir.

« Je n’en peux plus » dû certainement dire un des frères de Joseph. « Et vas-y que dans ses rêves soit on se prosterne ou soit on s’incline devant lui », Et puis quoi encore ? Et en plus notre Père Jacob le soutient. A son prochain rêve, je le...

Et c’est ainsi que Joseph, bien qu’échappant à la mort, fut vendu comme esclave à une caravane de bédouins. Ceux-ci passaientt par là pour aller en Egypte.

Psycho-éducation et différence dans la Bible

La fratrie des grands personnages de la bible Un vaste sujet que l’on explore peu. Vivre avec la différence peut parfois énerver, exacerber et donner lieu à ce que l’on appelle un burn-out ou à des envies, pas très pacifiques. (Voir l’histoire de Caïn et Abel, ou du retour du fils prodigue). Comment gérer une logique diffétente qui peut paraitre totalement dénuée de sens? Ce questionnement récurrent a donné lieu, ces dernières années, à la création du concept de psycho-éducation. C’est à dire, un concept qui explique à l’entourage, à la fratrie comment mieux comprendre et vivre avec celles et ceux qui diffère de la norme.

La différence exacerbe les incompréhensions

L’incompréhension, le rejet, est souvent le destin des personnes qui pensent autrement. Le destin des personnes qui ont une pensée en arborescence. Pour la plupart des personnes, la pensée va d’un point A à un point B, en prenant les autoroutes, les longs boulevards ou les grands ponts neuronaux. Pour d’autres, la pensée va prendre les ruelles, les centre-ville, les zones piétonnes…

Cette forme de pensée se construit en faisant lien avec les expérience, les souvenirs, et la connaissance. Elle est, du coup, beaucoup plus complexe et plus vaste. Une forme de pensée différente qui exacerbe l’incompréhension. Les personnes qui pensent de cette manière, croient que tout le monde fonctionne comme elles. Elles se retrouvent donc bien souvent au milieu de conflits sans en comprendre l’origine et se demandent alors « Mais pourquoi ??« .

Joseph, lors de son voyage de captif vers l’Egypte dut se poser bien des questions. « Pourquoi cette injustice, alors que je n’ai pourtant rien fait de mal ? »

Questionnement venant à l’esprit, juste parce qu’il n’y a pas la conscience de différentes structures de la personnalité.. Chaque structure a un mode de pensée bien particulier et il n’est pas toujours évident de le comprendre.

La neurodiversité au coeur de la Bible comme parcours d’exploration

Le talent du déficit

La neurodiverstié est une voie assez peu explorée et qui peut pourtant nous apprendre beaucoup de choses. Une voie de diversité qui peut, peut être, nous aider à mieux comprendre les conflits, les rivalités, l’incompréhensible.

Etant TDAH et TSA, (Trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité – Trouble du spectre de l’autisme) mon souhait est de partager une approche différente de la Bible. Celle-ci s’est construite en essayant d’une part de me comprendre. Mais aussi, d’autre part, par le biais de l’accompagnement en tant que travailleur médico-social. Je côtoie, depuis des décennies l’épilepsie, l’autisme, les troubles du comportement, la psychose, l’alcoolisme, la perversion, l’état végétatif, la fin de vie. Tout un panel de facettes qui m’amènent à mieux comprendre l’humain, et ses différents processus de vie.

La Bible est constituée de cas d’études. Bon nombres de profils différents nous enseignent ce que peut devenir l’humain quand il est confronté à différentes situations qui sortent de l’ordinaire.

Interpellés par un regard différent sur la Bible?

La Bible sous le regard de la neurodiversité vous intéresse ou vous interpelle? Je vous invite à parcourir un bout de chemin ensemble afin de questionner l’Histoire différemment. Nous verrons aussi que la perfection, telle que le sens commun l’entend, n’est pas du tout le critère de la faveur de Dieu.

Au plaisir de débattre et de partager ensemble si vous le souhaitez.

Jean Paul Rase

crédit photo : Markus Spiske – Pexels

La différence, source de division

Trouver le bonheur grâce à la Foi.

Je crois profondément que nous avons été créé pour trouver la joie et le bonheur. Le Créateur nous a donné une partie de son pouvoir de création. 

Tout, absolument tout chez l’être humain, tout est croyance.

La rationalité n’existe que dans nos croyances.

Nous sommes dans un siècle inouï, celui qui nous voit à la croisée des chemins du devenir de l’humanité. Pourtant, les questions fondamentales sont les mêmes qu’il y a 10000 ans. Jamais la solitude n’a été aussi grande, et être en communauté, important.

Vous êtes croyant, ou non, religieux ou non. Vous êtes effrayé par l’inconnu et le danger peut-être, ou totalement athée et réfractaire aux bondieuseries peut-être aussi. Bienvenue, on est tous dans le même bateau. Je vous propose de faire quelques pas ensemble sur un chemin spirituel. Au cours de celui-ci vous trouverez certainement le bonheur, ce à quoi votre coeur profond aspire.

Je suis Olivier Sommer, multi-entrepreneur, et pasteur indépendant. Et je raconte avec enthousiasme la Bible, ainsi que ce que je vis et comprends de Dieu dans des vidéos.

Les religions qui enferment, trompent le monde, et falsifient le message chrétien, ce n’est pas mon « kif ».

Accompagner concrètement les personnes qui cherchent la Vérité, qui aspirent à la Vie avec un grand V fait mon bonheur. LA Vérité et la Vie ne viennent pas du hasard. Elles apparaissent souvent au milieu de nulle-part, quand on s’y attend le moins.

Dans quelle mesure votre vie a-t-elle besoin de changements profonds?

Trouver le bonheur, une lumière sur le chemin

La Béance : « Notre troisième pilier »? (2)

Apprivoiser le monstre

L’inconscient est tour à tour considéré comme la source du mal absolu, le danger à l’image des monstres sous-marins, et comme porte de communication entre l’Intelligence Infinie et l’Imagination créatrice.

Il est indispensable, le plus rapidement, et tout au long de la vie, de cheminer en conscience avec cet inconscient. D’apprendre à le fréquenter, le démystifier, à l’écouter, le décrypter, et s’en faire un ami. 

Il est également indispensable de l’habiter. Et c’est le rôle du St Esprit. De la même manière que le calculateur central, joint à la barre d’uranium permet de réguler le fonctionnement du réacteur nucléaire, et que celui-ci illumine la région par son énergie de manière sûre et optimale, ainsi me semble être le rapport fonctionnel entre ma volonté, mes actions et mon inconscient. L’inconscient est capable d’animer ou de paralyser, de transmettre ou de retenir, de faire réussir ou de suspendre le résultat.

Nous avons bon nombre de pouvoirs et de responsabilités nous les humains.

La divinité agît au travers de chacun d’entre-nous,  Elle nous insuffle, nous inspire, nous communique l’amour pour nous et le monde.

Parmi toutes les responsabilités que nous avons, il y en a une, majeure, que nous oublions, bien souvent, pour notre ruine finale.

Garder, cultiver, prendre soin de son « Coeur » (Coeur : dans le sens de ce qui nous meut).

« Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie »

C’est la clef de l’intégrité, de l’unité de l’être, de l’amour et du don bénéfique de soi au monde.

C’est la clef de la vérité.

C’est un chemin que l’on ne fait jamais seul si on veut qu’il soit sûr. Bien que la société occidentale moderne ait promu l’individualisme, on en voit les limites tragiques, qu’elles soient conjugales, parentales, familiales, professionnelles, sociales, économiques, sanitaires, spirituelles, philosophiques, sociologiques, technologiques, scientifiques, etc…

De même qu’il y a des médecins, des ingénieurs, des professeurs, des ouvriers, des chefs d’équipe, des agriculteurs, des artisans de toutes sortes, des informaticiens, des vendeurs, il y a des Coachs, des Psychopraticiens, des Pasteurs, des Conseillers Spirituels/de vie et des Mentors.

Choisissez d’être accompagné le plus tôt possible dans votre vie. Les enjeux sont trop importants pour que vous traitiez cela de secondaire.

Tous ne sont pas bons, tous ne sont pas intègres, tous ne sont pas fondés sur une déontologie irréprochables, tous n’ont pas comme priorité leur « clients », tous ne sont pas « éveillés ».

Comment alors les reconnaître?

En matière d’accompagnement de vie/spiritualité et de mentorat : je recommande toujours d’examiner attentivement ce que nous dit notre « Coeur » à l’écoute, à la lecture, ou au visionnage de messages du/de la professionnel/le. Puis allez vers celui/celle qui vous semble le/la plus droit/e, le/la plus exigeante et le/la plus bienveillante. 

Tout cela à la fois. 

Evitez, au moins dans dans un premier temps, les « représentants officiels d’un Culte/ d’une Eglise ». Leur mission est claire : faire rentrer les moutons dans la bergerie. Et pour eux il n’y en a qu’une, la leur. On reconnait leur message car il est très centré sur l’Eglise, les doctrines ou les dogmes, la morale, et les sacrements. Non que tout cela soit mauvais en soi, mais ce n’est pas forcément la priorité, et en tous cas pas un accompagnement productif et satisfaisant.

Puis essayez, et ressentez. Il est impératif que vous sentiez « l’esprit de vérité » chez ce/cette accompagnant, et vous saurez le/la reconnaitre.

La Béance : « Notre troisième pilier »? (1)

Le monstre des profondeurs.

Il y a près de 20 ans, lors de ma première psychanalyse, je confiais que je me sentais tomber dans un vide vertigineux, sans rien à quoi me raccrocher, tous mes repères et mes croyances s’effondrant à l’intérieur et à l’extérieur de moi.

Il eut cette phrase mystérieuse et totalement absurde à mon sens : « Et bien, appuyez-vous sur ce vide, sur ce vertige »

Il ne s’est pas passé une semaine ou un mois, depuis lors, qui ne m’ait ramené cette phrase à la mémoire, avec toujours cette question : « mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?»

J’ai cheminé depuis, passant d’une vie à l’autre, d’une partenaire à l’autre, accumulant expériences, réjouissances, déceptions, victoires, échecs….

Les années passent, et un jour j’ai fait un choix qui, plus que tous les autres, m’a amené dans un désert, un vide, un espace intersidéral, la somme de toutes mes béances intérieures, matérialisées de forme indescriptible. A la fois, paradis et enfer, mur et fossé, impasse et croisement, aridité et fertilité, humiliation et dignité, solitude et socialisation, lent écoulement des jours et course folle du monde, terme d’une vie et arrêt sur image, champ fertile et aride, Arbre fruitier luxuriant sans fruit, semence sélectionnée pourrissant au fond d’un trou.

Le comble de l’ironie.

Moi qui me suis battu pour être un productif, me voilà im-productif par paralysie intérieure.

Moi qui considérait mon corps comme un outil fiable pour « gagner ma vie », voilà qu’il me fait souffrir et me fait payer mes années de labeur et m’immobilise .

Moi qui suis organisé, me voilà désorganisé.

Moi qui pensait être prévoyant, je réalise combien je ne le suis pas.

Moi qui pensait être débrouillard, j’ai atteint mes limites. je ne sais plus me débrouiller.

Moi, le vide, la béance.

Chemin faisant dans mon immobilisme, je constate comme chacun/e le fossé, la béance qu’il y a entre mes idéaux et la réalité de mes actions, entre mes résolutions et mes résultats.

Et la question me vient : qu’y a-t-il dans ce fossé, cette béance ce vide. Qui transforme ou déforme, transcende ou précipite, élève ou abat?

Qu’y a-t-il dans ce territoire sombre, inaccessible, inconnu, mystérieux et imprévisible, qui tour à tour pétille ou gronde?

Il y a bien de quoi se décourager.

Parce que l’on parle bien de cet océan inconscient dans lequel résident les relents de l’inconscient collectif, où s’amusent les héritages transgénérationnels, où se cristallisent les refoulements de l’enfance et du vécu d’aujourd’hui, se transformant en terreau de culpabilité, de révolte, d’amertume, ou de résilience et de sublimation. 

Océan ou grouille une vie sous-marine inestimable, sur lequel plane l’Esprit de Dieu, insufflant les merveilles des génies, le Désir de la Vie, la pensée de l’Eternité, et désirant y être invité par l’être conscient pour y jouer son plein rôle de Lumière.

C’est là qu’intervient l’aspect « pilier » de mon titre. C’est dans ce temps-là de mon expérience que jaillit la révélation : « Souviens-toi : du rocher dans le désert jaillira l’eau quand tu lui parleras », et l’on en remplira les jarres d’où l’on versera le meilleur vin qui soit après qu’Il ait prié. Apprends à aimer ce vide, cette béance, et « appuie toi sur elle! ».

Voilà, la boucle est bouclée. L’Esprit de Dieu est invité, c’est Lui qui est le rocher dans cette béance. Je peux m’appuyer sur Lui.

Je peux, par la foi consciente et aimante apprivoiser ce qui m’épouvante et m’abat. La joie est à l’horizon.

A suivre : Partie 2

Il meurt lentement

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnuIl meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!
Auteur : Pablo Néruda

Juger justement…

Qu’est-ce que juger l’autre?

« Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugé » est-il écrit…

Je ne crois pas que l’on puisse juger quelqu’un, même en connaissant les faits. Car nous ne connaissons pas le monde de l’autre, son histoire, son regard sur lui et le monde.

Je peux juger un comportement en connaissant parfaitement les faits, si tant est que l’on puisse les connaître parfaitement.

Quand on parle de connaître les faits, c’est déjà biaisé, car les faits sont toujours vus, lus ou entendus, ce qui signifie qu’ils passent au travers du prisme de mon regard sur moi, le monde, l’autre, Au travers donc de ma « perception« . Et cette perception déforme un fait pour devenir une réalité, MA réalité, et cette réalité-là est ce qui pose question. La conscience de la différence entre ma perception et un fait (ensemble d’informations percues) doit m’alerter.

Au début du 20ème siècle, un meurtrier en série de policiers fut abattu par la Police New-Yorkaise dans un appartement. Pendant les derniers moment du siège, il écrivit quelques lignes, exprimant le regard qu’il avait sur lui-même, et s’étonnant de la haine qu’on lui vouait, déclarant que « sous ses vêtements battait un coeur doux et sans violence ». Voilà le regard que portait ce tueur sur lui-même, et en toute sincérité. Selon lui tous ses meurtres avaient été justifiés!

Nous avons presque tous une estime de nous-mêmes peu élogieuse. Et pourtant presque tous nous portons un regard très bienveillant sur nos comportements et nos actes, en justifiant même les pires.

Même en connaissant les faits, il n’est pas honnête ni sage de juger quelqu’un. C’est pourtant ce que nous faisons tous, presque tout le temps.

Cela contribue à détruire notre personne, notre famille, notre cercle social et professionnel, notre société, et plus généralement notre planète.

Je milite, déjà vis-à-vis de moi-même, pour être prompt à écouter/observer, et lent à juger et décréter. Et ce n’est pas facile…

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